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Qu’il s’agisse des inscriptions de l’oubli et du pardon, du deuil, de la réminiscence ou encore du témoignage, de la mémoire involontaire ou refoulée, les discours identitaires qui se fondent sur le pouvoir de la mémoire et qui visent à cerner l’Autre dans l’acte de se dire nous fascinent. Ils se démarquent par leur plurivocité et se servent ainsi de tous les matériaux, de toutes les voies afin d’assurer la transmission des traces, des marques et des incisions identitaires de l’altérité. Dans la transformation identitaire que provoquent les figurations et les mises en scène de l’altérité au sein d’une société ou d’une vie, la mémoire, garante d’une certaine perpétuité, devient un facteur de reconfiguration des savoirs et des identités collectives et individuelles. Le présent collectif a pour but d’étudier les moyens par lesquels cette transformation opère dans les discours littéraires, cinématographiques et artistiques, de définir le rôle de la mémoire dans la mise en discours de cette problématique identitaire et de poursuivre ce questionnement à travers des aires culturelles et des frontières géopolitiques diverses..